Qu’elle voyage ou reste au sein du Frac, l’œuvre se retrouve, un jour ou l’autre, exposée. C’est-à-dire placée au milieu d’autres, dans un agencement qui fait sens. Qui le décide ? Un·e commissaire ! Drôle de nom pour évoquer celui ou celle qui se plonge dans les œuvres pour construire des liens entre elles.
Les expositions peuvent être thématiques – par exemple autour du paysage, de l’amour ou de la bande dessinée – ou rendre compte du travail d’un·e seul·e artiste, ce qu’on appelle une exposition monographique.
Pour chacune d’elle, le/la commissaire écrit un récit, développe une idée qui s’appuie sur chaque œuvre montrée. Le/la commissaire peut travailler à plusieurs, dans des projets de co-écriture avec des lieux partenaires qui rassemblent parfois jusqu’à quinze personnes !
Une fois le choix des œuvres arrêté, il faut imaginer la façon de les agencer dans l’espace, c’est-à-dire la scénographie.
Lesquelles mettre côte à côte ? À quelle hauteur les accrocher au mur ? Comment les éclairer ? Quel parcours inventer ? À chacun·e de le construire à sa guise, guidé·e par la feuille d’exposition mais aussi les cartels, ces petits indices sur le mur qui donnent le nom de l’œuvre, l’artiste, la date de création.
